Orientation pédagogique

Pour atteindre ses buts, l’école se base sur :

-les pédagogies actives, intégratives, de projet, de coopération et par la nature

L’école va profiter des différents pédagogues qui ont su montrer toutes les potentialités des enfants dans la mesure où l’on s’adapte à eux.

John Dewey (USA, 1859-1952) propose comme principe fondamental l’apprentissage par l’action.

Maria Montessori (I, 1870-1952) propose un matériel adapté à la morphologie des enfants et a développé des matériaux sensoriels et tactiles. Dans cet environnement adapté, les enfants peuvent développer leur potentiel psychique et intellectuel. Son approche encourage l’exercice de la liberté d’esprit : la liberté de décision, l’autodiscipline et le sens des responsabilités.

Célestin Freinet (CH, 1896-1966) situe le milieu idéal d’apprentissage dans un groupe solidaire. Il se fait en même temps l’avocat du développement du potentiel individuel, de l’apprentissage mutuel et de la communication ouverte.

Lev Vygotski (URSS, 1896-1934) affirme que le développement de la personne est un système complexe des fonctions psychiques supérieures, qui sont elles-mêmes des constructions socialement élaborées par le langage, conscientes et volontaires, dépendantes d’un contexte culturel. Ces fonctions psychiques supérieures sont le développement de fonctions élémentaires et font l’objet d’un choix délibéré de la personne qui les utilise. Il identifie dans le développement de l’enfant une zone – la zone prochaine ou proximale de développement – qui doit être proche de ses capacités au début de son apprentissage, et identifie la capacité potentielle d’apprentissage.

- les avancées des neurosciences

Donner du sens : un apprentissage est ancré dans la mesure où il a du sens pour celui ou celle qui apprend. Pour avoir du sens, l’apprentissage peut faire l’objet d’un intérêt particulier ; être réinvesti dans le quotidien de l’élève en tenant compte de leur développement psychologique et de leurs capacités en fonction de leur âge; être relié à d’autres connaissances en permettant à l’élève de progresser dans le cadre de sa zone proximale de développement, être relié aux autres par la richesses des interactions; être relié au monde qui l’entoure dans une dimension interdisciplinaire, prendre en compte les différentes facettes de la personne dans son intégralité : en particulier sa dimension créative et spirituelle.

Trois types de cerveau qui interagissent sont identifiés en l’homme : il s’agit des cerveaux reptilien et limbique et du néocortex (McLean P. D., 1965). Le cerveau reptilien assure les fonctions vitales de l’organisme et veille à sa survie : fonctionnement du cœur, de la respiration et de l’équilibre. Pour l’apprentissage, cela signifie que si l’apprenant est en sécurité, le cerveau reptilien peut mettre en place un processus d’apprentissage plutôt que de défense. Le cerveau limbique assure les fonctions de régulation de la température et des équilibres (pression sanguine, sucre dans le sang, rythme cardiaque, etc.). Il enregistre ce qui est agréable ou non, le plaisir ou la douleur, ce qui est bon ou mauvais pour soi, et engendre donc les émotions, les affects. Du point de vue de l’apprentissage, le cerveau limbique permet d’associer des perceptions sensorielles et émotionnelles et induit les réactions : il détermine ce qui est bon d’apprendre selon les émotions et les affects positifs. Enfin, le néocortex permet le développement du langage, de l’abstraction, de l’imagination et de la conscience. Il décide, juge, imagine, se projette ; il réajuste les réactions du cerveau reptilien et limbique aux situations. Du point de vue de l’apprentissage, il permet de développer le langage, la pensée abstraite, la résolution de problème, le raisonnement, etc.

L’erreur est considérée comme un symptôme intéressant d‘un obstacle que l’on va surpasser. On donne alors à l’erreur un statut positif, celui « d’indicateur des processus intellectuels » (Astolfi, 2006).

L’enfant développe :

  • son rôle d’acteur dans l’apprentissage
  • sa pensée critique avec une recherche de solution
  • ses capacités de choix et d’initiatives
  • l’entraide et l’expression de ses émotions
  • son acceptation de soi et sa confiance
  • sa créativité, sa spiritualité et son élan intérieur
  • la conscience de l’interdépendance
  • une responsabilité de son environnement social et écologique

Les adultes s’engagent à :

  • suivre les exigences et les progressions du PER
  • valoriser les apprentissages de l’enfant en récoltant diverses productions (sans notes) 

  • adopter une attitude bienveillante, calme, exemplaire, disponible

  • pratiquer une communication pacifique et constructive

  • encourager les élèves à la persévérance

Soutenu par Gfeller bio pour les paniers de légumes et Stéphane Rumpf pour le pain

Formé par l'Art de la Coopération à la dynamique participative 

❤ Accompagné bénévolement par Héloïse Savary, développement d'outils subtils pour l'accompagnement des enfants❤

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